Peut-on donner des organes si l’on est malade ?

A priori, il n’existe pas de contre-indication au don d’organes si l’on est malade. Ce sont les médecins qui jugent au cas par cas du prélèvement de chaque organe, en fonction de l’état de l’organe et des dossiers médicaux des patients receveurs en attente de greffe.
Néanmoins, le risque existe toujours que le receveur soit contaminé par une maladie transmissible du donneur. Les pouvoirs publics ont donc édicté par la loi du 6 août 2004 un certain nombre de règles de sécurité sanitaire, notamment les tests de dépistage des principales maladies transmissibles. Ainsi, la réglementation impose avant tout prélèvement :
- une sélection clinique des donneurs. Le médecin chargé du prélèvement doit rechercher les antécédents médicaux et chirurgicaux personnels et familiaux de chaque donneur. Il s’informe de son état clinique, consulte le dossier médical et s’inquiète du risque de transmission des maladies ;
- le dépistage des infections par les virus VIH1 et VIH2, HTLV 1, des hépatites B et C, de la syphilis, et des infections bactériennes, fongiques et parasitaires.
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