Pourquoi manque-t-on d’organes à greffer ?

Le prélèvement d’organes n’est possible que dans des circonstances rares. Moins de 1 % des personnes qui meurent à l’hôpital sont en état de mort encéphalique. Or cette source d’organes représente 95 % des greffes.
L’Agence de la biomédecine soutient donc le prélèvement d’organes sur les donneurs vivants et les donneurs décédés après un arrêt cardiaque. Néanmoins ces pratiques ne permettent pas de venir à bout du problème de la pénurie. Près d’un prélèvement sur trois est refusé, soit par le défunt lui-même qui a déclaré son opposition au don d’organes, soit par la famille qui ignore ce que le défunt aurait souhaité et qui préfère refuser le prélèvement par précaution (voir l’article « En cas de décès d’un proche, puis-je décider à sa place de donner ses organes ? »).
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